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L'alphabet
על אודות הפן האומנותי שלו, התבטא שלום בניזרי כך: " מתוך אהבתי לאותיות העבריות, נמשכתי ללימוד תכניקת הקליגרפיה, לביטויי האותיות ולתרגומן, ולהטותן באופנים שונים. שמתי לב בייחוד להתוותה של האות, למידותיה, לצורתה, לנפשה ולמשמעותה. הלוז הרוחני של האות, שמקורה שמימי, נפגש בעולם השפל ומשווה לה את המורפולוגיה שאנו מכירים. חז"ל, לאורך הדורות מלמדים אותנו את הכבוד המדוקדק אל צורתה המקורית, אל הנפש ואל הדיבור שיוצר אותה. האות נהייתה לי רעיה, חברה, מקור כבודי, הצעצוע הי פה שלי עם הנועם והטעם שעומדים בסוד אהבתי אליה.,
![]() AlephLe alef ainsi nommé, est épelé par les lettres alef, lamed, fé. Le sens contenu dans la succession de ces consonnes qui composent son nom, nous permet de découvrir une dimension nouvelle. Le alef pris dans les différents sens qui’il revêt : le chef, l’instructeur, le tout puissant, devient le sujet qui s’impose pour dispenser le savoir, représenté par la lettre lamed. Celle-ci est appelée à communiquer le savoir et permettre à l’organe le pé, la bouche, d’articuler et d’émettre la parole. | ![]() | ![]() BeithLes lettres qui composent le nom de la lettre Beth nous permettent de distinguer le « youd » qui nous renvoie à la lecture de « bath youd » engendrement, fille de youd. Or le « youd » représente la sagesse et apparaît doublement dans l’écriture de la lettre Alef. Nous pouvons conclure que l’ordre du Alef Beth, invite l’homme sur le conseil des Sages, à se consacrer au début de ses études, à l’acquisition la plus grande possible des connaissances du mieux qu'il peut. | ![]() | ![]() GuimelDe par même sa morphologie, la lettre Guimel donne l’image, selon nos Sages du Talmud, de l’homme en marche porté vers son prochain démuni. Cette image se trouve renforcée par le pied de la lettre qui s’étire à l’arrière vers le Guimel qui la précède. D’où nos Sages concluent que s’il est du devoir de toute personne de se porter vers le prochain, d’adopter l’attitude du Guimel , il appartient à la personne en souffrance, en manque, de se dévoiler quelque peu pour recevoir l’aide ... |
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![]() | ![]() DalethAinsi, le « Daleth » qui désigne la personne démunie, pauvre, représente le récipiendaire, alors que le Guimel indique le donateur. Le nom attribué à ces lettres, reflète le caractère qu’elles représentent: Gamal, le dispensateur et Daleth-> Deleth, l’ouverture, pour recevoir, ou encore le Daleth => dalo, l’action de puiser d’une source bienfaitrice, le Guimel. | ![]() | ![]() HéLe Talmud fait remarquer que la morphologie de la lettre « hé » présente deux ouvertures, une à sa base et une sur le côté gauche, qui attestent du libre arbitre donné à l’homme. La sortie dirigée vers le bas offre le choix d’une inclinaison modulée au gré des instincts dominants, celle d’en haut offre la possibilité du retour aux valeurs authentiques, aux normes prescrites par la Thora et à un repentir sincère (Ménahot 29 b) . | ![]() |
![]() VavLe « vav » signifie donc le lien, l’attachement comme l’exprime la Thora à travers ces mots: ‘’L’homme avait cependant connu sa femme Hava ‘’(Gen IV 1) , ce qui sous-entend que lorsque la sagesse de l’homme et son discernement sont étroitement liés , bien ancrés dans son être, il atteint le niveau de la connaissance. Le « vav » représente donc le ciment qui unit et soude l’homme et la femme. | ![]() | ![]() ZaïnLe Talmud considère la lettre ‘’zaïn‘’ comme la représentation d’un instrument de guerre, offensif ou défensif, comme son nom l’indique(psahim 104 a) . En effet, en y associant le mot « kéli » outil, on obtient « kéli zaïn », arme de guerre. Sa forme même rappelle une épée, symbole de la lutte menée pour subvenir aux besoins alimentaires, ou à la survie. | ![]() | ![]() HethD’aucuns préconisent de ne pas lire « heth » de», soit le « heth » et le « tav » juxtaposés, mais « heth » composé des lettres « heth, teth, alef », ce qui désigne le péché, la transgression. La forme du « heth » se présente alors comme celle du « hé » dont on aurait obstrué l’ouverture qu’elle présente à gauche, pour accueillir les repentants. Celle-ci fait alors allusion aux personnes englouties et enfermées dans le péché et l’impureté sans espoir de trouver une ouverture. |
![]() | ![]() TeitD’un côté le teth désigne le bien, l’homme juste, la vie ; et d’un autre côté, il indique la matière et la mort. Le Maharal de Prague considère le chiffre neuf comme étant le point culminant des unités, car le dix est une entité à part qui réunit en elle tout ce qui l’a précède. De même la lettre teth prise positivement, représente la justesse et la vie éternelle, et dans le sens négatif, l’abandon, la disparition physique, la mort. | ![]() | ![]() YoudLa lettre youd est celle par laquelle le monde à venir fut créé. Sa petite dimension par rapport à toutes les autres lettres de l’alphabet hébraïque, indique qu’un petit nombre seulement de personnes connaîtront le monde futur. Même sa valeur numérique est un chiffre parfait et complet, renferme tout en lui. | ![]() |
![]() KhafL’ouvrage ‘’Roch Milime’’ rapporte à propos de la lettre ‘’khaf’’ que la forme de celle-ci rappelle la poignée de la main appelée caf. Elle symbolise l’activité technique de l’artisan et de l’homme en action en général, qui imprime sa marque par sa mainmise sur les éléments de la nature. La forme de cette lettre se rapproche de celle de la lettre ‘’beth’’. De nature semblable, elles renvoient toutes deux aux forces de construction et de réalisation. Même leur valeur numérique sont apparentées. | ![]() | ![]() LamedLa lettre ‘’lamed’’, comme son nom l’indique, désigne l’étude. Dans les ‘’otioth’’ de Rabbi Akiva, elle est considérée comme le signe du cœur, source de la sagesse de l’être humain, le cœur étant le roi des organes. Sa stature élancée au-dessus de toutes les autres lettres, lui vaut d’être considérée et d’occuper la place centrale des lettres de l’alphabet, à l’instar du cœur, dans le corps humain. | ![]() | ![]() MemLa lettre ‘’mem’’ évoque un ‘’maâmar’’(une parole énoncée). Celui-ci est qualifié d’ouvert s’il est écrit avec la lettre mem ouverte, telle qu’elle se présente au début ou au milieu du mot. Lorsqu’elle est finale, telle qu’elle se présente à la fin du mot, le maâmar est dit fermé. Le Maharcha dit à ce propos: le maâmar ; fait allusion aux paroles prononcées pour réaliser l’œuvre de la création de l’univers. |
![]() | ![]() NounLa lettre noun représente suivant l’enseignement talmudique (Chabbat 104 a) l’homme de fidélité et de droiture. Lorsqu’elle est repliée, soit au début ou au milieu du mot, la lettre noun atteste également du caractère d’humilité et de soumission à l’Etre suprême, par opposition au noun final qui se dresse majestueusement dans sa droiture et qui fait allusion au grand mérite de la personne humble et fidèle promue au monde à venir qu’elle évoque. | ![]() | ![]() SamekhLa lettre samekh comme son nom l’indique, renferme la notion de soutien et d’appui. Ses attributs se reflètent dans sa morphologie. En effet, sa forme ronde fermée de tous côtés, assure la garde de ce qu’elle renferme en elle, de son intériorité hermétiquement préservée dans ses limites. | ![]() |
![]() AyinLa lettre ‘ayin rappelle la personne démunie, nommée Aani (’ayin + noun+ youd), nom composé des mêmes lettres . Sa position après le samekh dans l’ordre alphabétique se justifie selon cet enseignement talmudique , celui de remettre constamment en mémoire à tout membre de la communauté, la responsabilité qu’il lui incombe d’aider et de soutenir l’indigent et de ne pas laisser choir toute personne en détresse pécuniaire, morale ou sociale. | ![]() | ![]() TsaddikComme son nom l’indique, la lettre tsadik désigne l’homme juste , placée en tête ou au milieu du mot, elle se présente recroquevillée, fermée sur elle-même .Utilisée en fin du mot, le tsadik final est ouvert ; ainsi à l’exemple du noun ; lorsqu’il est fermé il représente l’attribut de modestie , soit l’attitude de la personne animée de foi en l’Eternel dans ce monde ici-bas ; alors que le noun ouvert final est porté de par sa stature même, et sa grande taille, vers le monde à venir . | ![]() | ![]() KouphRabbi Tsadok Ha Cohen explique comment le ‘’kouf’’ peut exprimer à la fois des forces diamétralement opposées. Le ‘’kouf’’ comme son nom l’indique, désigne le singe. Il symbolise la force du mime chez l’homme. Aussi, pour se mettre sur la voie de la sainteté, l’homme calque sa conduite sur le modèle que l’Eternel lui indique. Comme dit la Thora : ‘’Vé halakh ta bidrakhav – Tu marcheras selon ses voies’’ (Deut. XIX – 9). L’ascension vers la spiritualité , vers l’approche de D…, |
![]() | ![]() RechIl est intéressant de souligner que les lettres qui forment le nom ‘’rech’’, mises dans le sens inverse, donnent le mot ‘’séor’’ – le ferment, qui fait lever la pâte et qui symbolise l’orgueil. Le point porté vers la gauche de la lettre fait allusion au mal provoqué par un penchant trop prononcé vers le matérialisme. Alors que le roch qui désigne la personne portée en tête, l’homme juste, tire orgueil plutôt des choses spirituelles | ![]() | ![]() ShineComme toutes les autres, la lettre Shine présente également deux facettes. Le côté sombre nous est révélé dans le Talmud qui stipule que le shine évoque le sheker, le mensonge. D’ailleurs les lettres qui forment ce mot n’ont pas d’assise. Chacune d’elles ne repose que sur un seul pied à sa base - le sheker est bancal – Leur proximité dans l’ordre des lettres, montre que le mensonge est répandu dans le monde ici-bas, et les gens sont facilement victimes du mensonge. | ![]() |
![]() TavLa lettre tav préfigure selon le Talmud la vérité, emeth. Etant la dernière lettre, elle concentre en elle toutes les énergies de celles qui la précèdent ; comme l’illustre la première lettre en tête de l’alphabet, alef, la médiane mèm, et le tav qui vient couronner le tout. Les ‘’Othiyoth’’ de Rabbi Akiva rapportent à son sujet : le nom tav attribué à cette lettre, suggère par analogie le mot ‘’ta’av. La ta’ava signifie l’envie, la convoitise de l’être de chair et de sang. | ![]() | ![]() | ![]() Pé - FéLa lettre pé signifie bouche. Elle représente la force et l’impact de la parole, comme cela est rapporté dans les ‘’Othioth’’ de Rabbi Akiva. Après l’action provoquée par l’œil et le cerveau, arrive le moment de la mise en pratique de ce qui a été observé par le sens de l’ouïe et de ce qui a animé la réflexion au niveau du cerveau. | ![]() Finales |
![]() Finales | ![]() Combinaisons des lettresAprès avoir fait la présentation succincte des vingt-sept lettres de l’alphabet hébraïque (vingt-deux consonnes plus cinq lettres finales), nous pouvons examiner la place qu’elles occupent et le message qu’elles sous-tendent lorsqu’elles se rencontrent l’une et l’autre dans les multiples combinaisons possibles pour former le mot. L’exemple | ![]() Beth | ![]() Aleph |
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